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Des airs divins du monde entier soufflent dans cette capitale spirituelle.
Le 26e Festival de Fès, initié par l’esprit de Fès sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en présence de Son Altesse Royale la Princesse Lala Hasna, s’est tenu jeudi après un grand spectacle d’ouverture place Bab El Makina.

Le World Sacred Music Festival se poursuit jusqu’au 13 juin, pour le plus grand plaisir de ses fans et artistes qui ont renoué avec l’événement après quelques années d’absence. En ce sens, certains des chanteurs qui ouvrent la danse du festival ont une belle opportunité de se produire seuls dans différents lieux, organisés exclusivement pour ce festival sur le thème de l’architecture et du sacré. C’est le cas du Chœur de Chambre du Maroc.
Un voyage par Dar Adyiel.

Vendredi, la chorale a interprété un répertoire de musique sacrée classique et marocaine à Dar Adiyel, au cœur de la médina de Fès. Pendant environ une heure et demie, le public marocain et étranger assis par terre a profité du spectacle sur la ville étouffante. L’avantage de cet espace est qu’il offre une terrasse ombragée qui évacue la chaleur.

Pour leur part, les artistes qui avaient également interprété des passages devant Son Altesse, ont persévéré malgré l’ambiance de feu. Outre cette chorale, le poète Paul Celan, le pianiste Michael Levinas et la soprano Marion Grange ont fasciné le public de la synagogue Abend Danan. Dans les jardins de Jnan Sbil, l’Orchestre Al Zawya vient directement du Sultanat d’Oman et chante pendant le festival.

Ce soir-là, les sœurs Roohani, qui se sont relayées devant SAR, ont vraiment captivé le public de Bab El Makina. Avant d’expliquer une œuvre, ils n’hésitent pas à en donner le sens en anglais. Juste pour faciliter la compréhension des mélomanes. Le point culminant de leur performance, qui a duré deux heures, a été leur performance avec des danseurs Kathak. Une danse rappelle également la danse d’un derviche tourneur.

Les sœurs ont facilement combiné un air indien avec une chanson nord-africaine, et elles ont été rejointes par la mezzo-soprano franco-iranienne Ariana Wafadari, dont la voix partage parfaitement la voix des deux artistes indiens Blends et est également accompagnée d’une quinzaine d’artistes.

Quant à la star Ibrahim Maalouf (voir interview), elle a enflammé la même scène après d’autres concerts dans différents espaces par d’autres artistes dont Senny Camara et le Saniye Ismail Orchestra dans la journée de samedi. Inoubliable pour les mélomanes.