mosbet

Moa Bennani entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Tétouan en 1958 et quitte le Maroc avant l’âge de 18 ans pour étudier à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris (1960-1964).

Désireux de transmettre sa pratique artistique, Moa revient au Maroc pour se former au Centre Pédagogique Régional (CPR) et enseigne pendant de nombreuses années à l’Institut des Arts Appliqués de Rabat.

Obtient une bourse du gouvernement français en 1989 et s’installe à Paris Cité Internationale d’Art pendant trois ans.

Comme ses contemporains, Moa Bennani était fasciné par les supports bruts : la toile de jute, le bois et le cuir, auxquels il cherchait à insuffler une nouvelle vie en les tordant et en les défigurant. Cette quête incessante des matières découle d’un rapport passionné au sensible, aux couleurs de la mer et de la terre. Ses peintures sont basées sur l’explosion de la matière et sont dominées par l’abstraction lyrique.

Les compositions de Moa Bennani, terreuses et colorées, denses et mystérieuses, sont comme de petites fenêtres sur de nouveaux mondes. Le sujet n’a pas de sens pour Moa Bennani car il n’établit aucune hiérarchie entre les objets qu’il utilise dans ses peintures.

Le sujet de la peinture peut être une fissure dans le mur, de la rouille sur une lourde porte en métal ou simplement un déchet qui se décompose avec le temps. Chacune des toiles de l’artiste a une histoire liée à son origine, une histoire enracinée dans la réalité.

« Je ne pars jamais de rien, mais de ce que je vois. » – Mohammad Bennani

En 2005, l’artiste représente le Maroc à la Biennale de Venise.

Il est co-auteur d’un livre d’art, Clair-Obscur, avec l’auteur Tahar Benjelloun.

Ses œuvres Moa ont été largement exposées au Maroc et à l’international. Ses peintures, ainsi que ses immenses fresques murales, figurent dans de nombreuses collections publiques et privées.